Saint Benoît Joseph Labre

Publié le par Jérémy

Saint Benoît-Joseph LabrePourquoi Amettes me direz-vous ? Tout simplement parceque c'est le village natal de Saint Benoît-Joseph Labre, grand saint local, né à Amettes en 1748, et mort à Rome en 1783.

Voilà plus de détails sur sa vie de mendiant et de pèlerin, toujours à la recherche de Dieu, qui l'a mené à la sainteté :

Aîné d'une famille de quinze enfants, il est accueilli à l'âge de douze ans chez son oncle le curé d'Érin, qui lui donne une éducation visant son entrée au séminaire. Mais il renonce à la prêtrise, « ayant peur de perdre son âme en sauvant celle des autres ». Après avoir été refusé par l'ordre de la Trappe, il fait une tentative dans l'ordre des Chartreux, dont il est chassé comme n'ayant pas la vocation spécifique de cet ordre, il est à nouveau refusé par la Trappe, et prend l'habit religieux à l'abbaye de Sept-Fons en 1769. Il doit quitter l'abbaye quand il tombe malade. Il se rend alors à Paray-le-Monial, puis à l'approche de Lyon, à Dardilly, Pierre Vianney, le grand-père de Jean-Marie Vianney, offre son hospitalité à ce vagabond.

Car, rejeté de toute part, Benoît-Joseph Labre a finalement choisi une vie de mendiant et de pèlerin, allant de sanctuaires en sanctuaires. Le produit de sa mendicité va le plus souvent à d'autres pauvres, ce qui lui vaut une réputation de sainteté. Ainsi le voit-on chanter à tue-tête les litanies de la Sainte Vierge près du soupirail d'une prison et donner aux prisonniers les pièces qu'on lui avait jetées par charité. Il devient membre du tiers-ordre franciscain. Il fait également vœu de ne pas se laver, par mortification. Son absence d'hygiène et sa vermine sont devenus proverbiaux. Son errance perpétuelle, plus commune au Moyen Âge, âge d'or des grands pèlerinages, est, au XVIIIe siècle, en décalage avec l'époque des Lumières, ce qui ajoute à sa sainteté. Il fait un pèlerinage à Rome, où il arrive en décembre 1770, à Saint-Jacques-de-Compostelle (1773), de nouveau Rome en 1774, Lorette en 1777. Il se fixe à Rome l'année suivante. Selon la légende, il vécut six ans dans les ruines du Colisée, avant de mourir à 35 ans, le 16 avril 1783 (un mercredi saint), au domicile d'un boucher qui l'avait trouvé évanoui sur les marches de l'église Madonna dei Monti (connue également sous le nom de Santa Maria ai Monti). La nouvelle de son décès aurait été répandue dans Rome par les enfants aux cris de « Il est mort le saint ! ». Il semble cependant qu'il ait passé les nuits à l'Hospice évangélique de Saint-Martin-aux-Monts.

Publié dans Pèlerinages

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