Bioéthique (3) - Prélèvements et greffes d'organes
Prélèvements et greffes d'organes sont « une nouvelle manière de servir la famille humaine », mais ils posent de multiples questions éthiques car ils supposent une atteinte à l'intégrité du corps humain. Un strict encadrement est indispensable pour garantir le respect de la personne. Le consentement est essentiel, ainsi que la finalité thérapeutique de l'acte.
Les principes corollaires de la dignité de la personne humaine tels que la non patrimonialité et l'indisponibilité du corps humain , assortis de la gratuité et de l'anonymat du don doivent garder une place importante dans le corpus juridique y afférant.
Les modalités de l'expression d'un choix libre et éclairé de la part de la personne doivent également être renforcées.
La pratique du prélèvement d'organes sur « donneur à cœur arrêté » pose des questions spécifiques qui n'ont pas encore été soumises à un réel débat au sein de la société. Elle ne peut être développée avant que ce débat ait eu lieu, et que la population ait été largement informée. Sinon, la notion de consentement, même « présumé », qui est essentielle, n'aurait plus de sens.
Le développement de greffes de tissus et d'organes ne doit pas se faire au détriment de soins dus aux malades chroniques incurables et aux personnes parvenues à un grand âge.
Les principes corollaires de la dignité de la personne humaine tels que la non patrimonialité et l'indisponibilité du corps humain , assortis de la gratuité et de l'anonymat du don doivent garder une place importante dans le corpus juridique y afférant.
Les modalités de l'expression d'un choix libre et éclairé de la part de la personne doivent également être renforcées.
La pratique du prélèvement d'organes sur « donneur à cœur arrêté » pose des questions spécifiques qui n'ont pas encore été soumises à un réel débat au sein de la société. Elle ne peut être développée avant que ce débat ait eu lieu, et que la population ait été largement informée. Sinon, la notion de consentement, même « présumé », qui est essentielle, n'aurait plus de sens.
Le développement de greffes de tissus et d'organes ne doit pas se faire au détriment de soins dus aux malades chroniques incurables et aux personnes parvenues à un grand âge.
Synthèse extraite du livre "Bioéthique, propos pour un dialogue", de Mgr Pierre d'Ornellas et les évêques du groupe de travail sur la bioéthique, DDB, février 2009.
source : http://bioethique.catholique.fr/