Du 21 au 26 juillet 2008 : Paray le Monial, lieu où est apparu le Sacré Coeur de Jésus dans les années 1670

Publié le par Jérémy

Du 21 au 26 juillet 2008 : Paray le Monial, lieu où est apparu le Sacré Coeur de Jésus dans les années 1670
Le cœur est le tout de la personne. Ainsi, parler du Cœur de Jésus n'est évidemment pas discourir à propos de son organe cardiaque... Néanmoins, c'est bel et bien pénétrer dans le mystère de Dieu qui prend corps, se fait homme sans pour autant cesser d'être Dieu. Dès la Pentecôte, les apôtres l'ont reconnu comme, à la fois, véritablement Dieu et véritablement, totalement et parfaitement homme. Au point que l'amour que l'homme Jésus porte à son Père et aux hommes, ses frères, est l'amour divin lui-même : amour parfait, insondable, toujours premier, inconditionnel, inlassable et tout entier miséricordieux, souffle intime de la vie qui reçoit pour nom : Esprit de Dieu. Dieu nous aime. En créant l'homme, il l'a voulu digne d'amour et capable d'amour : il lui a façonné un cœur. Que ce cœur se ferme et l'homme meurt de ne plus être aimé et de ne plus être capable d'aimer. Dieu refuse que le dernier mot de l'homme soit dans cette mort ! En Jésus, ce dernier mot est prononcé dans un cœur ouvert, alors même que la mort croyait le tenir en son pouvoir. Le Cœur transpercé du Christ est le signe paradoxal de la victoire de l'amour sur la mort. Ce geste est un appel lancé pour que notre cœur uni à celui du Christ s'ouvre pleinement et résolument à l'amour, et retrouve par là toute la saveur de la vie.

" Mon divin cœur est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre. "

" Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes " Dans une communication plus personnelle, Jésus demande à Marguerite-Marie de l'accompagner chaque jeudi soir, durant une heure, pour participer à son agonie à Gethsémani. Il lui dit : "C'est ici où j'ai le plus souffert qu'en tout le reste de ma Passion (...) ; il n'y a point de créature qui puisse comprendre la grandeur des tourments que je souffris alors".
 
Basilique de Paray le MonialTerre de passage et d'histoire, terre de foi depuis bientôt deux millénaires, fière de son savoir vivre, haut lieu de l'art Roman, la Bourgogne est une des racines de la France, de l'Europe et du monde. La paix et la sérénité de son pays impriment ses habitants, jaloux de leur culture, heureux de vous en découvrir, tel un trésor, les joyaux et les mystères.

Basilique de Paray le Monial

La prière de Saint Claude
" Sacré Cœur de Jésus, apprenez-moi le parfait oubli de moi-même puisque c'est la seule voie par où l'on peut entrer en vous.
Puisque tout ce que je ferai à l'avenir sera à vous, faites en sorte que je ne fasse rien qui ne soit digne de vous. Enseignez-moi ce que je dois faire pour parvenir à la pureté de votre amour duquel vous m'avez inspiré le désir.
Je sens en moi une grande volonté de vous plaire et une grande impuissance d'en venir à bout sans une grande lumière et un secours très particulier que je ne puis attendre que de vous.
Faites en moi votre volonté, Seigneur je m'y oppose, je le sens bien mais Je voudrais bien, ce me semble, ne pas m'y opposer. C'est à vous à tout faire, divin Cœur de Jésus-Christ. Vous seul aurez toute la gloire de ma sanctification si je me fais saint cela me parait plus clair que le jour. Mais ce sera pour vous une grande gloire et c'est pour cela seulement que je veux désirer la perfection. Amen. "
 
Philippe et moi

Publié dans Pèlerinages

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